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Versailles décor sculpté extérieur
Localisation. Plan | Château | Côté ville | Aile Gabriel et pavillon Dufour | Vdse 178. La France et la Religion soutenant les armes de France
Précision loc. Au fronton du pavillon Gabriel
Décor en place
N° cat. Vdse 178.
La France et la Religion soutenant les armes de la France
Auteur : Bernard Lange
Formes et matériaux : Relief en pierre de (?)
Dimensions : H. 2,25 env. ; L. 11,70 env.
Description
" La France et la Religion avec leurs emblèmes et trophées, assises et tenant une guirlande de fruits dont elles ornent les armes de la France " (mémoire de Lange). Les deux figures féminines sont de part et d'autre du médaillon non sculpté mais entouré du collier des ordres (Saint-Esprit et Saint-Michel) et de palmes. A gauche : l'allégorie de la Religion, la tête couverte d'un voile, est vêtue d'une robe ceinturée et chaussée de sandales ; sa main droite est posée sur une urne ; à ses pieds, une croix, une mitre et une tiare. A droite : l'allégorie de la France, coiffée d'un diadème, est vêtue d'une robe ceinturée et d'une draperie parsemée de fleurs de lys maintenue sur l'épaule par une fibule ronde ; elle tient un sceptre tandis qu'à ses pieds se trouvent diverses armes (bouclier, épée, cuirasse et casque).
Historique
• Entre 1749 et 1772. Aucun des projets de Gabriel dessinés entre 1749 et 1772 ne propose un décor pour le fronton du pavillon de tête ; il était prévu d'y replacer le cadran de l'horloge du lanternon détruit, horloge que l'on voit en attente dans un cabanon dressé dans l'Avant-cour sur diverses représentations dont celle de l'expérience aérostatique (Ill. 2). En revanche, pour le fronton de la façade de l'aile donnant sur la Cour royale, un projet daté entre 1771 et 1774 prévoit un décor constitué des armes royales portées par deux Renommées (Ill. 3)
• 1815-1816. Commande en 1814. Lange réalise, durant le premier trimestre de 1815, quatre esquisses en terre, commence les modèles en grand, fait le modèle des armoiries du médaillon central et se livre à un important travail d'épannelage, le tout pour 1 070 Fr. ; un second mémoire de 690 Fr. a disparu. En 1816, alors que l'exécution en pierre est en cours, les travaux sont interrompus ; ce qui est déjà réalisé est payé, selon un troisième mémoire, 6 740 Fr. pour parfait paiement ramené de 10 000 Fr. à 8 500 Fr., les armes royales n'ayant pu être exécutées, ainsi, d'ailleurs, que le bas-relief qui devait orner le fronton de l'aile du côté du midi (Mémoire du 23 février 1815, devis du 21 mars 1816 et mémoire du 12 novembre 1816, SADV 1814-1815/30, 1816/5)
Bibliographie
Didier 2001, p. 69 et 71
© Béatrix Saule, Château de Versailles
Coproduction EPV - RMN
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Vdse 178. La France et la Religion soutenant les armes de la France. Expérience aérostatique de Pilastre des Rosiers à Versailles, le 23 juin 1784. Gravure éditée chez Vachez à Paris. Château de Versailles, Inv. Grav. 594. Projet de l'aile à construire sur la Cour royale. Dessin de l'agence des Bâtiments du roi, entre 1771 et 1774. Arch. nat. 01 17776 n°16. |
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